Galerie Grand Verre
Vue de la grotte de Saint-Enogat, plan-film 4x5 sur table lumineuse

Une photographie de la mer prise depuis l’entrée de la grotte de Saint-Enogat près de Dinard. Elle a ensuite été développée à l’intérieur de la grotte, à un endroit suf samment sombre pour que la lumière du jour n’altère pas le processus de révélation photographique.

Dans cette même grotte, les frères Auguste et Louis Lumière, encore adolescents, avaient installé en 1877 un laboratoire de photographie. On raconte qu’un jour où ils n’ont pas vu le temps passer, ils ont été piégés par la mer qui avait envahi la grotte. Là, ils se sont fait la promesse que s’ils réussissaient à s’en sortir vivants, ils travailleraient toujours ensemble. Ainsi ils commercialiseront sous leurs deux noms les premières plaques photographiques sèches prêtes à l’emploi en 1881 ou encore l’Autochrome, un des premiers procédés de photographie couleur, en 1893.

Astalift, tirage lambda sur papier Fujiflex, 50 x 40 cm

Il y a 15 ans alors que les ventes de films photographiques diminuent, Fujifilm a décidé d’utiliser les connaissances de photochimie de l’entreprise au-delà du simple champ de la photographie. Ainsi en 2007 Fujifilm a développé une gamme de cosmétique, utilisant à leur avantage le fait que le collagène soit l’un des composants principaux à la fois des pellicules photographiques et de la peau.

La gamme Astalift a été pensée à partir de travaux de recherche menés sur les antioxydants utilisés pour préserver les couleurs des photographies. En particulier, l’Astalift Jelly Aquarista a été mis au point en utilisant les techniques de micronisation spécifique de la molécule antioxydante d’Astaxanthine sous forme d’émulsion utilisées dans les pellicules et papiers photographiques Fujifilm.

Dans ce portrait, la surface de la peau du modèle et celle du tirage photographique se répondent.